Le promoteur: Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Limoges

NK-ASPA : Essai de phase 2 évaluant l'efficacité d'une polychimiothérapie associant dexaméthasone, méthotrexate et L-asparaginase chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien NK-T de type nasal réfractaire ou en rechute. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'étudier l'efficacité de l'association de la L-asparaginase à une chimiothérapie comprenant de la dexaméthasone et du méthotrexate chez des patients ayant un lymphome de type NK-T en rechute ou réfractaire au premier traitement réalisé. Les patients recevront une chimiothérapie associant du méthotrexate en perfusion le premier jour, 4 injections intramusculaires de L-asparaginase (1 jour sur 2) et de la dexaméthasone par voie orale pendant 4 jours. Le traitement sera renouvelé toutes les 3 semaines jusqu'à 3 cures. - Chez les patients en rémission et si leur état général le permet, une chimiothérapie intensive avec auto-greffe de cellules souches sera réalisée. Les patients recevront un traitement sur 6 jours (avec du BCNU, de l'étoposide, de la cytarabine et du melphalan) suivi par la réinjection des cellules souches prélevées à l'issue des 3 premières cures de traitement. - Chez les patients en rémission partielle et ne pouvant recevoir une greffe de cellules souches, 3 nouvelles cures de la même chimiothérapie seront administrées. - Chez les patients ayant une localisation ORL isolée et en rémission, une radiothérapie sera initiée, de préférence à la greffe ou à la poursuite de la chimiothérapie. Des prélèvements sanguins seront faits tout au long de l'étude pour la réalisation d'une étude biologique dont l'objectif est de mieux comprendre ce type de lymphome et les mécanismes de réponse au traitement.

Essai clos aux inclusions

"TEP colorectal" : Essai randomisé évaluant l'intérêt de la TEP par rapport à une surveillance simple sur la détection des récidives chez des patients opérés d'un adénocarcinome colique ou rectal de stade II ou III. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'évaluer l'impact d'un examen par TEP (tomographie par émission de positons : technique d'imagerie fonctionnelle utilisant un traceur radioactif, le 18FDG administré par voie intra-veineuse) dans la détection plus précoce des récidives des cancers du côlon ou du rectum par rapport à une surveillance classique comprenant des examens radiologiques et des dosages d'un marqueur (ACE, antigène carcino-embryonnaire). Après avoir été opérés, les patients seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes. Dans le premier groupe (surveillance classique), un dosage de l'ACE sera réalisé tous les 3 mois pendant 2 ans puis tous les 6 mois la 3ème année. Les examens d'imagerie comprendront une échographie tous les 3 à 6 mois et une radiographie des poumons une fois par an, pendant 3 ans. Il est possible d’effectuer un scanner thoraco-abdomino-pelvien en remplacement de l’échographie et de la radiographie pulmonaire à 12 mois, 24 mois et 36 mois. Dans le deuxième groupe, une TEP sera réalisée tous les 6 mois pendant 3 ans. Dans les deux groupes, un examen clinique sera effectué tous les 3 mois pendant 2 ans puis tous les 6 mois l’année suivante. Par ailleurs, une coloscopie sera pratiquée à la fin du suivi, soit 3 ans après l'intervention chirurgicale.

Essai clos aux inclusions

"TEP utérus" : Essai de phase 2 comparant la TEP et l'IRM pour la détection des métastases pelviennes et lombo-aortiques, chez des patientes ayant un cancer du col de l'utérus. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est de comparer deux méthodes d'imagerie, la TEP (tomographie par émission de positons) au 18-FDG et l'IRM (imagerie par résonnance magnétique), pour la détection des métastases ganglionnaires chez des patientes ayant un cancer du col de l'utérus. Seules les patientes prises en charge dans le cadre du réseau de cancérologie GynOncolim peuvent être incluses. Avant tout traitement, les deux examens, TEP au 18-FDG (marqueur injecté par voie intra-veineuse) et IRM, seront réalisés pour étudier l'envahissement par les cellules tumorales des ganglions dans la région pelvienne et lombo-aortique. En fonction de l'envahissement ganglionnaire, les examens suivants seront pratiqués ensuite : Tumeurs de stade IA à IB1 : un curage des ganglions de la région pelvienne sera réalisé (intervention chirurgicale visant à enlever des groupes de ganglions). - Si le curage est négatif (absence de ganglion métastatique), l'ablation de la tumeur est effectuée. Si l'absence d'envahissement ganglionnaire est confirmée, les patientes rentreront dans une phase de surveillance sans traitement. Dans le cas contraire, après un curage ganglionnaire supplémentaire au niveau lombo-aortique, une radiothérapie sera initiée en même temps qu'une chimiothérapie. Une TEP et une IRM seront à nouveau réalisées 4 à 6 semaines plus tard. - Si le curage est positif d'emblée (au moins un ganglion métastatique), la même procédure que ci-dessus sera mise en place (curage lombo-aortique, radiochimiothérapie puis examens TEP et IRM) suivie d'une ablation de l'utérus. Tumeurs de stade IB2 à IV : un curage pelvien et lombo-aortique sera réalisé. - Si le curage est négatif (pas de ganglion métastatique), les patientes auront un traitement par radiothérapie et chimiothérapie concomitante et des examens par TEP et IRM 4 à 6 semaines plus tard. Puis une ablation de l'utérus est faite suivie le cas échéant d'une radiothérapie ou d'une curiethérapie. - Si le curage est positif (au moins 1 ganglion envahi), les patientes recevront d'abord une radiothérapie seule (élargie à la chaine lombo-aortique) puis le schéma thérapeutique sera le même qu'en cas de curage négatif.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions